Stop Ecocide Afrique est à la tête du mouvement qui, dans toute l'Afrique, vise à faire de l'écocide un crime international. Notre travail principal consiste à activer et à développer le soutien intersectoriel panafricain à cette initiative.

A cette fin, nous collaborons avec des diplomates, des politiciens, des avocats, des chefs d'entreprise, des ONG, des groupes autochtones et religieux, des experts universitaires et des campagnes locales.

Le terme ÉCOCIDE désigne au sens large les dommages massifs et la destruction des écosystèmes, c'est-à-dire les dommages graves causés à la nature, qu'ils soient étendus ou durables.

La loi sur l’écocide en Afrique 

Cette initiative arrive à point nommé pour le continent africain, qui est le plus touché par la destruction de l'environnement mais dont la part de responsabilité est disproportionnée. La loi sur l'écocide peut prévenir la destruction écologique car elle établit des mécanismes juridiques permettant de tenir les individus, les entreprises et les gouvernements responsables de la destruction de l'environnement à grande échelle, y compris des activités telles que l'extraction de combustibles fossiles, la déforestation et la pollution industrielle.

En interdisant les pratiques écocidaires et en imposant une responsabilité juridique pour les dommages causés à l'environnement, la loi sur l'écocide incite à abandonner les industries destructrices de l'environnement au profit de sources d'énergie plus propres et renouvelables et de pratiques d'utilisation durable des sols.


À PROPOS:

  • Nous sommes en train de mettre en place un groupe composé de personnalités africaines renommées et de haut rang issues des cercles diplomatiques. Leur rôle sera de plaider pour la criminalisation de l'écocide au niveau diplomatique, en ouvrant des portes et en attirant l'attention des diplomates de l'Union africaine, des chefs d'État et de gouvernement.

    Ce groupe, dirigé par notre coordinateur de haut niveau pour l'Afrique, mènera des actions diplomatiques à travers le continent, ainsi que lors des principaux sommets de l'Union africaine, de la Semaine du climat en Afrique et d'autres événements diplomatiques similaires, afin d’inciter les États africains à soutenir l’ajoutde l'écocide en tant que cinquième crime du Statut de Rome.

  • Dans toute l’Afrique, les jeunes prennent position et s’expriment sur les conséquences du changement climatique pour eux-mêmes, leurs communautés et les générations futures. En plus d'influencer les politiques, les jeunes se sont également mobilisés sur le terrain pour éduquer leurs communautés, faire évoluer les mentalités et changer les pratiques. Reconnaissant leur contribution, de nombreux pays prennent des mesures pour leur permettre d'être des agents du changement.

    Stop Ecocide Afrique réunit des groupes de jeunes dans le cadre de Y4EL Afrique et les déploie stratégiquement pour plaider en faveur de la criminalisation de l'écocide.

  • Stop Ecocide Afrique réunit les organisations de la société civile africaine travaillant sur les questions climatiques pour plaider en faveur de l'adoption de l'écocide comme cinquième crime dans le cadre du Statut de Rome qui a créé la Cour pénale internationale (CPI).

  • Nous réunissons également des journalistes africains et les sensibilisons au crime d'écocide pour leur permettre de rendre compte des efforts visant criminaliser l'écocide et d'autres formes d'atteinte à l'environnement.


GROUPE DE TRAVAIL AFRICAIN SUR LA LOI ÉCOCIDE:

Hannah Forster est directrice exécutive du Centre africain d'études sur la démocratie et les droits de l'homme (ACDHRS), basé à Banjul. Elle possède des dizaines d'années d'expérience au sein de la Commission de l'Union africaine et des Communautés économiques régionales (CER) en Afrique.

Thuli Brilliance Makama est avocate et directrice exécutive de Yonge Nawe/ Friends of the Earth Swaziland, une organisation environnementale axée sur la justice environnementale. 


Nnimmo Bassey est directeur du groupe de réflexion écologique Health of Mother Earth Foundation (HOMEF). Il est l'un des co-récipiendaires du Right Livelihood Award 2010, également connu sous le nom de "Prix Nobel alternatif". En 2012, il a reçu le prix Rafto des droits de l'homme. 

Appolinaire Oussou Lio Bénin

Appolinaire OUSSOU LIO est membre fondateur du collectif African Earth Jurisprudence et président de GRABE-BENIN. Appolinaire a fondé GRABE dans le but de faire revivre les valeurs endogènes de protection des forêts et sites sacrés, la spiritualité africaine et de rapprocher les jeunes de la nature et de leur culture. En 2012, il a contribué à l'adoption de la première loi sur les forêts sacrées en Afrique.


REJOIGNEZ-NOUS:

Nous avons des équipes et des groupes associés dans toute l'Afrique, notamment au:

  • Botswana

  • Burkina Faso

  • RDC

  • Ghana

  • Kenya

  • Libéria

  • Malawi

  • Mali

  • Nigeria 

  • Sénégal

  • Afrique du Sud

  • Tunisie

  • Ouganda

  • Zambie


Si vous souhaitez vous impliquer, contactez-nous :

Patricia@stopecocide.earth (FR, EN), james.gondi@stopecocide.earth (EN)

Directeur, Stop Ecocide Afrique

« La reconnaissance de l'écocide comme crime contre l'humanité lors de la 75e session ordinaire de la Commission africaine constitue un garde-fou pour les groupes vulnérables, y compris les communautés autochtones d'Afrique, et leur offre un moyen supplémentaire de protéger leur environnement et leurs ressources naturelles en criminalisant les dommages illicites, arbitraires et étendus causés aux écosystèmes ».

james.gondi@stopecocide.earth (EN)

Coordinatrice, pays d’Afrique francophone, Stop Ecocide Afrique

Photographe internationale de renom, née et ayant grandit en RDC. Elle soutient des organisations à but non lucratif et des ONG qui se concentrent sur le développement des femmes et des enfants, l'inclusion sociale, etc. Sa narration implique un processus participatif, donnant la parole à ceux qu'elle photographie.

"La reconnaissance de la loi sur l'écocide est une étape cruciale pour garantir les droits de nos enfants à un avenir prospère. Il ne s'agit pas seulement de sauvegarder notre environnement, mais de faire en sorte que les héritiers de cette planète aient la possibilité de vivre dans un monde où l'air pur, l'eau propre et la biodiversité soient une réalité. En établissant un cadre moral et juridique qui responsabilisent les auteurs de la destruction de l'environnement, nous préservons la Terre pour nos enfants et les générations futures, en leur garantissant le droit d'hériter d'une planète qui entretient la vie et inspire l'espoir".

Patricia@stopecocide.earth (FR, EN)


La jeunesse pour la loi écocide (Youth for écocide law)

Conscients des conséquences du changement climatique pour eux-mêmes, leurs communautés et les générations futures, les jeunes de toute l'Afrique se mobilisent et s'expriment. En plus d'influencer les politiques, les jeunes se sont également mobilisés sur le terrain pour éduquer leurs communautés, faire évoluer les mentalités et changer les pratiques. Reconnaissant leur contribution, de nombreux pays prennent des mesures pour leur permettre d'être des agents du changement.

Stop Ecocide Africa réunit des groupes de jeunes dans le cadre d'Africa Y4EL et les déploie stratégiquement pour plaider en faveur de la criminalisation de l'écocide.

Responsable réseaux sociaux pour l'Afrique et le réseau francophone.

Eriga Reagan Elijah est un écrivain spécialiste de l'environnement, cofondateur de Debt For Climate Uganda. Il a écrit pour le blog African Arguments et a participé à l'émission NTV Uganda. Il est l'auteur de Voice of Reason. 


 Responsable Jeunesse pour la loi écocide en Afrique.

Thato est la coordinatrice de l'équipe et des partenaires pour We, The World & The WE Campaign, une initiative mondiale qui connecte et habilite les personnes et les organisations à travailler ensemble pour un monde meilleur.


Journalistes africain.e.s pour la loi sur l'écocide

Diana Kibuuka (Ouganda) 

 Diana est éducatrice en conservation au Centre d'éducation pour la conservation de la faune et de la flore d'Ouganda - Zoo d'Entebbe. Son travail principal consiste à communiquer sur l'éducation à la conservation par le biais de la photographie, de vidéos, d'enregistrements audio et de la rédaction d'articles. 


Lenah Bosibori (Kenya)

Lenah Bosibori est une journaliste d'investigation régionale. Ses principaux domaines d'intérêt sont la santé, l'environnement et l'agriculture. Elle collabore à divers journaux, dont Talk Africa et Khuluma Africa.


Partenaires de la société civile sur la loi sur l'écocide 

Alliance panafricaine pour la justice climatique - UA régionale

Surge Africa

Réseau des organisations africaines des droits de l'homme (NANHRI)

Salama Hub

Commission internationale des juristes, Kenya

Union panafricaine des avocats

Commission mondiale de consultation des amis (FWCC) - Section Afrique 

Laudato Si Movement Africa


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